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L'influence de la peinture dans les débuts du cinéma

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Archives de Tag: rupture

Introduction au Cinéma Expressionniste

31 samedi Mar 2012

Posted by sarahh in Expressionnisme

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cinéma expressionniste, Die Brücke, distorsion, influence, introduction, Kirchner, légitimité, malaise social, nouveauté, rupture

L’expressionnisme est un courant pictural qui voit le jour en Allemagne à l’aube du XXème siècle. Alors que la première guerre mondiale s’apprête à éclater, les revendications sociales et le sentiment de malaise général s’intensifient. C’est dans ce contexte historique et social  bien particulier que s’inscrit l’apparition de l’expressionnisme. Des artistes tels que Heckel, Kirchner, Schmidt-Rottluff ou Nolde sont à l’origine de la constitution du groupe appelé Die Brücke. Fondé dans les années 1905 il fait partie avec Der Blaue Reiter (qui voit le jour en 1911) des deux groupes majeurs de l’expressionnisme allemand. Les artistes membres de Die Brücke souhaitaient par la radicalité de leurs partis-pris (choix du sujet, couleurs utilisées, façon d’appliquer la matière, composition, etc…) faire émerger la nouveauté. Le nom du groupe (le pont en allemand) s’inspirant de la pensée nietzschéenne pour qui l’homme était un pont vers un monde meilleur, marque une volonté de changement, de transition. Ce qui implique nécessairement une rupture avec les conventions académiques et les codes picturaux alors établis.

Malgré l’apparente influence des œuvres d’Edvard Munch, du post-impressionnisme (en particulier celui de Van Gogh), du symbolisme ou encore de la palette chromatique des fauves jamais ils ne revendiquaient leur filiation avec d’autres courants picturaux. Au contraire, certains artistes ont parfois antidaté leurs œuvres pour ne pas que leurs influences soient décelées. Ce qui souligne nettement leur désir de dissidence en s’attribuant entièrement les causes de leur originalité.

Les sujets représentés par les expressionnistes sont assez divers (paysages, nus, scènes de rue, etc..) bien que généralement à thématique sociale. La façon d’aborder ces thèmes, souvent dérangeante, reflète le sentiment de malaise ressentie à l’époque. Les toiles du peintre Kirchner, un des plus représentatifs du courant, en sont des témoignages indéniables. Par exemple, Potsdamer Platz réalisé en 1914, induit une vision très négative de l’artiste sur la population citadine. Les nuances utilisées pour la peau des personnages tirant sur le vert ou encore les formes très distordues (allongés, géométrisées) confèrent à la toile une atmosphère étrange, inquiétante et sordide.

Image

Par ailleurs, l’expressionnisme tient au début du XXème siècle une place tout-à-fait importante dans la culture allemande car en plus d’être un courant pictural, l’expressionnisme touche d’autres domaines artistiques tels que la sculpture, l’architecture, la musique ou encore la littérature. Il n’est donc pas étonnant que le cinéma subisse également cette influence. D’autant plus, que sa récente apparition ne suscite nullement l’intérêt des érudits qui ne voient en lui qu’un divertissement de masse sans réel potentiel artistique.

Les metteurs en scène de l’époque se sont donc servis de la place prédominante que détenait l’expressionnisme, du goût pour cette mouvance, pour légitimer le cinéma en tant qu’art. C’est en montrant aux yeux de tous les possibilités cinématographiques, notamment en recréant une ambiance, des personnages, ou des décors semblables à ceux d’un tableau expressionniste que le cinéma pourrait alors être considéré à sa juste valeur.

Informations relatives à l’historique du mouvement trouvées sur ces sites : http://www.histoiredelart.net/courants/expressionnisme.html, http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/precedentes-expositions/cinema-expressionniste/entretien/peinture-cinema-expressi.html

Sarah Hatziraptis

Introduction au cinéma surréaliste

30 lundi Jan 2012

Posted by Zora Landry in Surréalisme

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ado kyrou, andré breton, anti-bourgeois, anticlérical, cinéma surréaliste, influence, introduction, montage, rupture, temps

Le surréalisme est un courant devenu aujourd’hui très populaire, grâce aux oeuvres littéraires d’André Breton et aux peintures de Salvador Dalì, principalement. Théorisé pour la première fois dans Le Manifeste du Surréalisme d’André Breton édité en 1924, il prône un art contribuant à une «liberté totale de l’esprit», à un «point de l’esprit» se définissant par «le degré d’arbitraire le plus élevé, [celui] que l’on met le plus longtemps à traduire en langage pratique, soit qu’ [il] recèle une dose énorme de contradiction apparente, soit que l’un de ses termes en soit curieusement dérobé, […] soit qu’ [il] soit d’ordre hallucinatoire, […] soit qu’ [il] déchaîne le rire». Par la subversion de la société contemporaine des artistes, inspirée de la psychanalyse naissante de Freud et des conceptions nietzschéennes, on crée un art critique qui trouve ses origines dans le rêve et les fantasmes justifiant un ordre du monde qui soit autre.

Bien que postérieure de trois ans à "Un chien andalou", l'oeuvre sûrement la plus célèbre du surréalisme en peinture interroge la question du temps qui passe que le cinéma pose naturellement de par sa constitution même.

Or ce courant s’illustra à travers de nombreux médiums artistiques, tous revendiqués et faisant également partie de la réflexion artistique du courant.

Le cinéma n’en fut pas exclu. Et malgré la figure de proue de Luis Buñuel à laquelle le cinéma surréaliste est souvent limité de nombreuses expérimentations naquirent, soit de la main même d’artistes surréalistes s’illustrant dans des domaines différents, soit présentant un contenu subversif et imaginaire fort, sans trame chronologique claire laissant penser à un rêve perturbant. De même, au début des années 20, le cinéma était alors dévalorisé par la bourgeoisie, car considéré comme populaire ou vulgaire. S’insurgeant contre le système bourgeois, le mouvement surréaliste s’attacha donc à ce média que méprisait la bonne société.

Ado Kyrou, auteur du Surréalisme au cinéma (1953), ira jusqu’à affirmer que le surréalisme au cinéma ne serait pas un genre, comme celui de la comédie ou du western, mais son essence même. Il définit le surréalisme comme la «libération de l’homme par la recherche et la découverte du “fonctionnement réel de la pensée”, laquelle trouve son médium da prédilection dans le 7ème art qui, ne différenciant pas rêve et veille s’affranchit du temps et de l’espace afin de convertir notre regard à la surréalité.

Or, cette définition vise à un certain aplanissement du cinéma surréaliste. En effet, tout film étant surréaliste, ceux souvent revendiqués comme tels ne le seraient pas plus que d’autres. Or, les quelques films qui jalonnent l’histoire du cinéma surréaliste se caractérisent par des point communs importants, concernant soit un montage très innovant, soit  la déconstruction du scénario ou encore des positions affirmées contre l’armée, anticléricales et anti-bourgeoises. De même, certaines obsessions propres à des peintres ou poètes se retrouvent dans leurs oeuvres cinématographiques qu’il serait intéressant de mettre en parallèle.

On situe souvent la naissance du cinéma surréaliste  à l’année 1928, année de sortie d’Un chien andalou de Luis Buñuel, de la coquille et le clergyman de Germaine Dulac ainsi que de L’étoile de mer de Man Ray. Ce sont ces trois films qui seront ici étudiés, dans une perspective picturale que nous mettrons notamment en correspondance avec les oeuvres peintes des réalisateurs ou scénaristes.

Car le surréalisme trouve une forme aboutie dans ses oeuvres cinématographiques et ces quelques films, bien que montrant un panel nécessairement lacunaire de ce cinéma, pointe néanmoins le fait que les influences picturales sont de leur loin d’être étrangères.

Linda Zheng

Informations sur le cinéma surréalistes trouvées sur les deux sites suivants :
Article de Samir Zoghbi sur Le statut de la création dans le cinéma surréaliste
Article d’Isabelle Marinone : Les bandes noires du cinéma surréaliste

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